La petite histoire du Grand Prix de Montréal

Après deux années d’absence, le Grand Prix F1 du Canada est de retour à Montréal ce weekend, le 11, 12 et 13 juin.

Il s’agira du trentième Grand Prix à se dérouler sur l’Île Notre-Dame, à Montréal.

Mais au pays, la F1 roule depuis déjà 43 ans.

La petite histoire du Grand Prix de Montréal

Grand prix Montreal
Grand Prix de Montréal

L’histoire remonte à 1967, au parc Mosport, en Ontario. Pendant quatre ans, le Grand Prix fait la navette entre l’Ontario et le Québec, où on fait courir les voitures au circuit St-Jovite à Mont Tremblant en 1968 et 1970.

Après coup, on laisse tomber la Belle Province à cause du trajet trop bosselé qui entraîne de nombreux abandons. Ainsi, le Grand Prix du Canada restera en Ontario jusqu’en 1977. Après quoi, le manque de zone d’accélération et la sécurité précaire du circuit Mosport forcent les dirigeants à déménager.

Ces derniers décident alors de s’installer à Montréal, sur l’Île Notre-Dame.

 

Victoire mémorable
 

Pour les plus fervents amateurs de course, le premier Grand Prix de Montréal détient la pole position des souvenirs. C’est celui du 8 octobre 1978, celui où Gilles Villeneuve, un québécois, a gagné la course, sa première en carrière. Ça s’est passé par une journée très froide d’automne.

Quatre ans plus tard, on décide de déplacer le Grand Prix de l’automne au printemps, et on assiste à la première course du circuit Gilles-Villeneuve, rebaptisé cette année-là en l’honneur du pilote qui s’est tué quelques semaines plutôt lors des essais du Grand Prix de Belgique.

Les Québécois pleurent longtemps la disparition de l’étoile montante de la F1, un petit gars de chez eux. Les partisans mettent de côté leur intérêt pour le sport, pour y revenir quinze ans plus tard, lors de l’arrivée de Villeneuve fils en formule 1.

C’est avec une deuxième place que le jeune Jacques Villeneuve termine sa première course sur le circuit de Montréal, en 1996. Jacques Villeneuve deviendra le champion du monde de la F1 en 1997.

 

Un coureur de chez nous
 

Gilles Villeneuve ne fut jamais champion du monde. Malgré un court passage en F1, Gilles Villeneuve reste encore pour plusieurs une idole, une légende.

« Villeneuve était fou » dira l’un. « Un pilote de cœur », répliquera l’autre. Gilles ne connaissait pas la peur. À Dijon en duel avec le Français René Arnoux ; les deux pilotes se doublent et se redoublent, s’accrochent mais poursuivent devant une foule qui délire. À Zandvoort sur trois roues, où suite à une crevaison, le pilote poursuit sa course au volant de sa voiture qui se démembre. À Montréal sous une pluie battante, où il rentre troisième malgré un aileron avant à la verticale, croche depuis le début de la course. Encore ici, on se rappelle du petit gars téméraire de Berthier.

Et en souvenirs de ses prouesses, on repeint chaque année sur la grille de départ du circuit qui porte son nom, l’inscription « Salut Gilles ! », pour honorer l’un des plus grands.

 

Le Grand Prix du Canada en chiffres
 

  • 200 000 spectateurs en moyenne chaque année, l’événement touristique le plus important au pays.
  • 70 000 touristes étrangers à Montréal pour l’événement.
  • Une assistance record de 336 000, lors du retour de Jacques Villeneuve en 2005.
  • Entre 200 $ et 400 $ pour une place dans les gradins.
  • L’épreuve comprend 70 tours de pistes d’une longueur de 4,361 km.
  • La vitesse de pointe record est de 348 km / heure.
  • Michael Schumacher détient le plus grand nombre de victoire à Montréal, avec un total de 7.

 

Pour vous procurer des billets, rensez-vous sur le site officiel du Grand Prix du Canada.

Simon Lemay

Simon est un Québécois passionné par son coin de pays et désireux de vous le faire découvrir. À ce point qu'il a fondé Authentik Canada et USA, des spécialistes du road trip en Amérique du Nord.

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